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le jeudi 3 décembre 2015
à partir de 8h30, pour une durée de 2h à 3h maximum
chez "S'HABITER ...", 5 Coronmeuse à 4650 Julémont
Une partie théorique, beaucoup de pratique
Prix : 50€HTVA y compris échantillon gratuit de 5kg d'argiofloor et petit-déjeuner 

Réservation avant le 27 novembre 
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La technique s'unit au sensible. 
La création émerge de la matière naturelle.
En travaillant avec S'HABITER ... et sa cocréativité
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C.O.V. : l’arbre qui cache la forêt  
Tout ce que vous devriez savoir sur les C.O.V.
et que l’on prend bien soin de vous cacher

Sur le plan strictement chimique

Sur le plan strictement chimique, un composé organique volatil (C.O.V.) désigne tout composé contenant au moins l'élément carbone et un ou plusieurs des éléments suivants : hydrogène, halogènes, oxygène, soufre, phosphore, silicium ou azote et ayant d’autre part un point d’ébullition > 250°C.
Deux types de C.O.V.
On distingue deux types de C.O.V. : les naturels et les anthropiques, c'est-à-dire liés à une activité humaine (raffinage par exemple) mais cette distinction ne préjuge en rien de leur nocivité ou de leur impact sur l’écosystème : les uns comme les autres peuvent être nocifs.
Les C.O.V. anthropiques
Dans les pays industrialisés, ils sont majoritairement liés aux transports, solvants industriels, procédés chimiques, déchets de l’agriculture, solvants non-industriels, et combustion.
Les C.O.V. naturels
Sur les continents, les émissions gazeuses à l’origine de ces C.O.V. naturels sont issues soit de la végétation et dominées dans ce cas par les arbres à feuille caduque (isoprène majoritairement) et les résineux (dérivés terpéniques), soit de la dégradation des matières organiques par les bactéries, laquelle produit en particulier du méthane et du gaz carbonique.
Les sources d’émission dans ce dernier cas sont très diverses et souvent inattendues : marécages, forêts inondées, mais aussi panse des ruminants, termites,...
Il y a bien entendu de nombreuses autres origines d’émission, plus aléatoires comme les feux, les éruptions volcaniques ou plus faibles en intensité, votre expiration (gaz carbonique), le parfum des fleurs...
Pourcentage des C.O.V d'origines végétales et ceux d'origines anthropiques
On estime que les émissions de C.O.V. d’origine végétale sont cinq fois supérieures à celles d’origine anthropique.
Les C.O.V. naturels et la VIE
En fait, il apparaît clairement que les C.O.V. sont indissociables de la vie, qu’ils sont nés avec elle et que notre planète s’en est fort bien accommodée pendant des millions d’années, beaucoup d’entre eux étant naturellement biodégradés par les bactéries, les champignons, les plantes, les UV ou l’ozone.
Cet équilibre a été rompu par l’industrialisation et notamment l’exploitation incontrôlée des ressources fossiles qui sont à l’origine des pollutions atmosphériques les plus nuisibles.
Qu’il faille donc réduire les émissions de C.O.V. anthropiques est une évidence qui n’échappe à personne.
Réduire celles des C.O.V. naturels liées à la végétation ou à la biodégradation est une autre affaire que certains se chargent d’ailleurs paradoxalement de mener efficacement en «déforestant» à tout va !
On voit donc bien que contrairement à ce que pense la majorité des consommateurs, il y a C.O.V. et C.O.V. : certains les accompagnent quotidiennement pour leur plus grand plaisir sans même qu’ils en soient conscients (arômes, senteurs naturelles), d’autres leur empoisonnent la vie, au propre comme au figuré (gaz d’échappement, algues vertes en décomposition, lisier).
Il y a C.O.V. et C.O.V. : pourquoi alors ne pas faire la lumière sur cette dualité ?
Cette confusion est soigneusement entretenue par les industriels et les pétrochimistes en particulier : c’est en effet une pratique très courante (et dans tous les domaines) que de focaliser l’attention sur un objet pour qu’elle se détourne du reste.
Ainsi voit-on actuellement de plus en plus de produits de décoration s’engager dans la guerre du zéro C.O.V. : çà en devient même risible, les batailles se livrant à coups de décimales après la virgule, ce qui est à la limite du ridicule !
D’autant plus que ce taux ne prend en compte ni la nocivité ni la biodégradabilité desdits C.O.V. : que préféreriez-vous ? 20g de C.O.V./litre dus à l’essence naturelle de menthe ou 10g dus aux formaldéhydes ?
Focaliser l’attention des consommateurs sur un objet pour qu’elle se détourne du reste.
Pourtant, toute polémique mise à part, cette démarche serait très louable si bon nombre de ces produits ne contenaient pas de C.O.S.V (S.V. pour semi volatils), dont le point d’ébullition est > 250°C, et qui ne sont donc pas considérés comme C.O.V.
Ils sont relargués très lentement, et restent vos compagnons très, très longtemps.
Les étiquettes de ces produits peuvent donc en toute légalité afficher des taux quasi nuls !
Ces industriels peu scrupuleux ont si bien mené leur affaire que la question récurrente posée par le consommateur non initié est : votre peinture, elle est bien sans C.O.V. ?
Si la réponse est oui, le débat est clos et la composition du produit, quoi qu’elle cache, peut alors être totalement occultée : çà tombe bien, c’était justement le but recherché !

NB : nous-mêmes, qui sommes les premiers à déplorer cette mascarade, sommes contraints d’y participer pour pouvoir développer notre activité.
Nous avons vite compris que ne pas le faire serait suicidaire.
C’est dire à quel point la stratégie de désinformation élaborée par la pétrochimie a atteint son objectif.
Article écrit par Jean-Luc Monfort - Laboratoires Natura, département de Derivery SAS.